Un peu par hasard, en surfant sur le net, je tombe sur un article de terraeco traitant de la dernière campagne de communication verte de Mac Do.
Ca se passe pas toujours comme ça chez Mac Donald's
Un article complet et concret, qui va de la question du retraitement des huiles usagées au problème de la gestion des déchets autour des restaurants.
Pour avoir travaillé dans un Mac Donald, je peux apporter deux éclairages qui ne sont pas des généralisations, bien au contraire, mais reflètent la difficulté pour une enseigne franchisée d'appliquer une politique de développement durable cohérente et dont la mise en œuvre est ardue à contrôler.
Concernant le point du retraitement des huiles de friture usagées, dans le restaurant où je travaillais, ils nous arrivaient parfois de jeter les huiles usagées directement dans les égouts (plus de place dans les bidons prévus à cet effet). La direction n'était pas au courant, mais en tant qu'employés, nous n'avions pas d'"autre choix" car les bidons étaient pleins. Cela relève bien sur d'un problème de management du personnel, absolument pas sensibiliser sur ces sujets (mais la question du turn-over chez Mac Do vient encore complexifier les choses), mais aussi de la direction, qui ne faisaient pas vider les bidons en temps voulu. Et enfin bien sûr d'un manque de contrôle et de suivi du devenir de ces huiles.
Concernant le problème des déchets usagers, la politique de notre restaurant et de la direction allait ici en sens inverse, avec un ramassage régulier des déchets dans un rayon large comprenant un parking et bien sûr, la piste du drive.
Comme je le disais, il ne faut pas tirer de généralités de ces remarques, qui cherchent simplement à donner un aperçu de l'application difficile d'une politique verte à l'échelle d'un restaurant Mac Do.
En tout cas, comme le dit David Solon, directeur de la rédaction, dans un commentaire à l'article, "McDo est un symbole. Il serait trop facile de ne le juger que pour son nom, son image ou son histoire. Notre journaliste a décrypté la campagne de communication de cette marque. Le verdict est d’ailleurs très balancé. Ni noir, ni blanc."
Beaucoup d'efforts restent à faire, et s'il est vrai que les campagnes un peu "greenwashisante" des fast-food (surtout la dernière campagne de Quick, diffusée dans beaucoup de salles de cinéma) prêtent toujours à rire, des efforts sont faits, et il faut évidemment les encourager.
Ca se passe pas toujours comme ça chez Mac Donald's
Un article complet et concret, qui va de la question du retraitement des huiles usagées au problème de la gestion des déchets autour des restaurants.
Pour avoir travaillé dans un Mac Donald, je peux apporter deux éclairages qui ne sont pas des généralisations, bien au contraire, mais reflètent la difficulté pour une enseigne franchisée d'appliquer une politique de développement durable cohérente et dont la mise en œuvre est ardue à contrôler.
Concernant le point du retraitement des huiles de friture usagées, dans le restaurant où je travaillais, ils nous arrivaient parfois de jeter les huiles usagées directement dans les égouts (plus de place dans les bidons prévus à cet effet). La direction n'était pas au courant, mais en tant qu'employés, nous n'avions pas d'"autre choix" car les bidons étaient pleins. Cela relève bien sur d'un problème de management du personnel, absolument pas sensibiliser sur ces sujets (mais la question du turn-over chez Mac Do vient encore complexifier les choses), mais aussi de la direction, qui ne faisaient pas vider les bidons en temps voulu. Et enfin bien sûr d'un manque de contrôle et de suivi du devenir de ces huiles.
Concernant le problème des déchets usagers, la politique de notre restaurant et de la direction allait ici en sens inverse, avec un ramassage régulier des déchets dans un rayon large comprenant un parking et bien sûr, la piste du drive.
Comme je le disais, il ne faut pas tirer de généralités de ces remarques, qui cherchent simplement à donner un aperçu de l'application difficile d'une politique verte à l'échelle d'un restaurant Mac Do.
En tout cas, comme le dit David Solon, directeur de la rédaction, dans un commentaire à l'article, "McDo est un symbole. Il serait trop facile de ne le juger que pour son nom, son image ou son histoire. Notre journaliste a décrypté la campagne de communication de cette marque. Le verdict est d’ailleurs très balancé. Ni noir, ni blanc."
Beaucoup d'efforts restent à faire, et s'il est vrai que les campagnes un peu "greenwashisante" des fast-food (surtout la dernière campagne de Quick, diffusée dans beaucoup de salles de cinéma) prêtent toujours à rire, des efforts sont faits, et il faut évidemment les encourager.
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